« J’ai eu la chance de travailler dans l’atelier de Charles Correia, auteur de sculptures monumentales en France et à l’étranger
Originaire du département de la Seine Saint Denis, Christine est devenue Vésigondine en 1960, après avoir épousé Philippe Blanc dont la famille habitait déjà au Vésinet.
Jeune fille, Christine était attirée par les arts et avait envisagé de devenir commissaire-priseur. Elle est entrée aux Arts Décoratifs en 1956 où elle a étudié 3 ans puis s’est inscrite aux Beaux- Arts en atelier libre (section sculpture).Largement autodidacte, elle s’appuie néanmoins sur sa formation artistique, à laquelle s’ajoute la pratique professionnelle de l’architecture intérieure.
Ceci correspond à son esprit créatif, doublé d’une sensibilité qui perçoit la personnalité cachée des êtres et des choses et qui s’y intéresse en profondeur.
En 1980, Christine Blanc fait la connaissance de Marie-Josèphe Cotelle-Clère, sculptrice vésigondine, et travaille à ses côtés dans l’ancien atelier de Léon Comerre. Elle l’assistait dans ses cours de sculpture et a collaboré à certaines de ses oeuvres. Christine Blanc a été Secrétaire Générale de l’association l’Ecole française (peintres et sculpteurs) présidée par M-J Cotelle-Clère. Elle décide ensuite de fréquenter l’atelier de son maître,Correia, dont elle dit : “Je n’ai appris qu’une chose de lui : éviter les sculptures molles”.
C’est à ce moment, qu’attirée par le caractère humain,
elle se dirige vers la réalisation de bustes.
Sans participer à des expositions, sans se faire connaître, elle se fait pourtant remarquer, avec succès. Les commandes arrivent spontanément : chefs d’entreprises, avocats, personnalités diverses…
« Depuis toute petite, je suis passionnée par la sculpture », explique Christine qui s’est initiée à cet art dès l’âge de 15 ans. « A travers mes mains, mes doigts, je me nourris de la matière brute pour imaginer, travailler et donner forme ».
De nombreuses sculptures réalisées sur commande sont exposées en France et à l’étranger à l’image de celle d’Ettore Bugatti sur le circuit automobile d’Osaka au Japon, ou d’autres personnalités marquantes telles que Enzo Ferrari, Zino Davidoff ou Django Reinhardt, aux côtés de personnes moins célèbres mais dont les bustes n’en expriment pas moins fidèlement la personnalité et l’émotion.